mardi 4 février 2014

Assemblée générale de la LDH

Le mardi 28 janvier 2014 , s'est déroulée l'assemblée générale de la ligue des droits de l'Homme suivi d'un débat avec comme intervenant le journaliste Karl HOCQUART

Le thème proposé était " Avenir et liberté de la presse"

Karl HOCQUART , journaliste depuis plus de 10 ans avait rencontré auparavant Lies MENACER, un autre journaliste venu récemment dans les Ardennes et ayant travaillé avec un de nos ligueurs.

Il a expliqué que notre société était en pleine mutation. La presse est en crise depuis 10 à 15 ans, la presse connaît une érosion avec une chute des ventes. Situation fragile économiquement . L'explication la plus courante est mise en concurrence à la fois de la télévision, radio, internet qui offre les infos en continu alors que la presse doit se préparer. Toute cette technologie en croissance utilisée par tout un chacun , ou alors encore ce qui se passe à KIEV, on voit que tous ces moyens là courcircuitent la presse                                                                                                                         Les conditions pratiques du journalisme provoque des changements, il faut essayer d'être aussi rapide, c'est la survie de la presse, le journaliste travaille dans l'urgence, parle d'une presse quotidienne , ce présent est réduit, c'est l'instantané.                                                                               Il est obligé d'en rendre compte le plus rapidement possible, la réalité elle-même devient plus complexe.                                                                                                                                         Comment capter ces lecteurs perdus, d'aller occuper le terrain internet, image, son, film, écrit, le travail du journaliste va être modifié avec de nouveaux logiciels qui permettent plus performant et ceci de façon simultanée.                                                                                                                        Le secrétaire de Direction ( tend à être supprimé) , c'est le journaliste lui-même qui assure le terrain plus la mise en forme; Au lieu de travailler à 3 ou 4 , on se retrouve seul , mouvement généralisé        ( caméraman, preneur de son) aujourd'hui un seul journaliste rédige, prends du son , et va filmer .   Les raisons évoquées de ces changements, sont le coût, une analyse de marketing, savoir se calquer sur les pratiques des lecteurs, peur de ne pas rendre suffisamment les détails, c'est un moyen d'éviter l'érosion ( Internet étant un accès rapide de l'info) .                                                                                  Le WEB documentaire élaboré par certains journaux permet aux lecteurs d'y entrer, y accéder par différents moyens, ces documentaires sont coûteux ( env 100 000€)                                              Toutes ces initiatives sont intéressantes, mais est-ce que cela change les conditions du journalisme, est-ce que cela va attirer de l'audimat ? Le fond et contenu, c'est cela qui est important, choix: Idée de proximité, la presse générale s'adresse à différents publics et varier les approches.               Couverture médiatique: Le fait d'en parler cela devient un fait de société, le mettre en première page est un produit d'appel, on traite la presse de voyeurisme   , on essaie de mixer les deux. Ce qui manque c'est une grille de lecture  alternative, pour interpréter le réel   






 

           


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